Lorsque j’étais un futur papa, une question essentielle s’est posée très tôt : devrions-nous acheter une poussette neuve flambant neuve, ou opter pour un modèle d’occasion ?
Ce choix était loin d’être évident. Bien sûr, nous voulions ce qu’il y avait de mieux – et surtout de plus sûr – pour notre bébé à venir. Mais certaines choses nous inquiétaient : la fabrication d’une poussette neuve implique l’utilisation de matériaux, de composés organiques volatils contenus dans les textiles, des transports coûteux… et un prix souvent très élevé.
Je me souviens encore de ces heures passées, découragé, à faire défiler les sites de recommandations. Les poussettes neuves étaient inabordables. Et même sur les sites de seconde main, les prix n’étaient pas franchement plus bas. Et lorsqu’ils l’étaient, cela impliquait de passer une à deux heures à chercher, rencontrer un vendeur, et repartir sans aucune garantie.
Notre premier enfant représentait déjà un grand bouleversement : nous avions besoin d’un équipement fiable. Et quoi qu’il arrive, la sécurité de notre bébé devait passer en premier – toujours, partout. Dans un monde où les enfants partagent leur environnement avec les voitures, les escaliers, les parcs, la sécurité d’une poussette n’est jamais un détail. Personne ne souhaite voir une roue se détacher dans une cage d’escalier en rentrant des courses.
Finalement, nous avons reçu une poussette en cadeau de la part des grands-parents. Par chance, elle correspondait à nos critères de qualité et à notre souhait d’un produit fabriqué localement. Mais la question restait entière : comment garantir qu’un bébé puisse bénéficier d’un équipement sécurisé et fiable, même sans aide financière de la famille ?
Avec le recul, je me dis que nous aurions pu faire les choses autrement. Surtout quand on sait que notre poussette toute neuve (issue d’un fabricant allemand réputé) présentait déjà un défaut après à peine deux mois d’utilisation…
Sur les plateformes de seconde main, les poussettes en vente ne cessent d’augmenter. Le 27 octobre 2023, plus de 90 000 poussettes d’occasion étaient proposées à partir de 100 € sur Kleinanzeigen.de. 99,8 % d’entre elles étaient vendues par des particuliers – donc sans garantie ni preuve de qualité.
Alors… acheter du neuf est-il la seule option ?
Bien sûr que non !
Aujourd’hui, après avoir démonté, révisé, réparé et remis à neuf des centaines de poussettes, je veux partager ce que j’ai appris – et ce que j’aurais aimé savoir à l’époque.
🔍 La norme EN 1888 : la référence en matière de sécurité des poussettes
Chez The Little Move, notre meilleur allié s’appelle EN 1888. Cette norme européenne fixe les critères les plus stricts en matière de sécurité et de construction pour les poussettes. Ce n’est peut-être pas le sujet le plus palpitant, mais c’est absolument fondamental.
Soyons honnêtes, personne n’a le temps de décortiquer une norme technique. Nous, on l’a fait pour vous. Et cette norme est LA base pour évaluer si une poussette est vraiment sûre.
🔐 Pourquoi la norme EN 1888 est-elle cruciale pour votre poussette ?
Parce qu’elle garantit que votre poussette répond aux plus hauts standards européens de sécurité. Dans un monde où les enfants interagissent constamment avec leur environnement (escaliers, trottoirs, voitures…), il est essentiel que leur poussette soit un cocon de fiabilité.
La norme EN 1888 couvre notamment :
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le cadre,
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les roues,
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l’assise,
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les systèmes de harnais,
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les freins,
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les textiles.
Tous ces éléments doivent passer des tests rigoureux.
Les points à vérifier avant d’acheter une poussette, selon la norme EN 1888
🔒 Le système de harnais
- Le harnais doit comporter 5 points d’attache pour maintenir le bébé en toute circonstance.
- Les sangles doivent résister à une traction de 200 N — soit environ le poids d’un enfant de 20 kg suspendu dans le vide.
- La largeur minimale des sangles est de 2,5 cm pour éviter les coupures ou irritations.
- Les fixations doivent empêcher tout desserrage accidentel, même si l’enfant bouge activement.
🛑 Les freins
- Ils doivent appliquer une force de freinage d’au moins 20 N — assez pour immobiliser la poussette sur une pente avec un enfant à bord.
- Ils doivent être accessibles, maniables et rester efficaces même sous la pluie ou dans la neige.
- Ils doivent agir sur toutes les roues simultanément.
🧵 Les textiles et matériaux
- Les tissus doivent être ignifugés et certifiés selon la norme DIN 4102 (classe B1).
- Aucune couture ou pièce textile ne doit pouvoir se détacher lors d’un basculement.
- Pas de coins tranchants ni d’éléments rigides à découvert pouvant blesser un enfant.
Pourquoi nous avons opté pour une poussette reconditionnée
Notre première poussette neuve a montré des défauts au bout de deux mois. Pourtant, elle respectait la norme. Nous avons alors découvert les poussettes reconditionnées certifiées EN 1888 : moins chères, plus durables, tout aussi sûres. Chez The Little Move, chaque poussette est testée, nettoyée, contrôlée et garantie.
💡 Réserver sa poussette à l’avance ? C’est possible !
Nous offrons la possibilité de réserver votre poussette reconditionnée jusqu’à la naissance. Elle est conservée au chaud et livrée à votre adresse de choix. Il suffit de laisser un commentaire lors de votre commande.
🎯 En optant pour une poussette écologique reconditionnée, vous faites un choix engagé : moins d’émissions, moins de déchets, plus d’économies.
Conclusion : la sécurité avant tout, mais durablement
La norme EN 1888 est votre meilleure alliée pour acheter une poussette en toute sérénité. En choisissant un équipement de puériculture durable, vous protégez votre enfant — et la planète.
📩 Pour découvrir notre sélection de modèles ou lire d’autres conseils pratiques, visitez notre blog parentalité.
💚 The Little Move – la sécurité, l’écologie et la simplicité pour les jeunes familles.